D' UN SOIR UN JOUR....


Anne Teresa De Keersmaeker, née en 1960, est une danseuse et chorégraphe belge flamande. Elle est une figure marquante de la danse contemporaine belge et mondiale. Après sa formation de 1978 à 1980 à l'École Mudra (fondée par Maurice Béjart), elle part deux ans aux États-Unis pour étudier à la Tisch School of the Arts de la New York University. Durant cette période américaine, la découverte de la musique de phase, dite musique minimaliste, de Steve Reich sera décisive dans l'orientation de ses compositions chorégraphiques tout au loin de sa carrière.
En 1983 , elle crée la Compagnie Rosas. L'ensemble de son œuvre est dès lors intimement liée à une utilisation presque radicale de la musique (classique, contemporaine, jazz, musique du monde, folk musique) comme support premier de son discours chorégraphique énergétique, rigoureux, et toujours émotionnel. Sa danse se développe ainsi sur des bases de géométries scéniques (cercles, courtes spirales, diagonales ) et sonores extrêmement strictes, et en adéquation permanente. À ce titre, la musique est très souvent jouée en direct lors des représentations.
Après des créations incorporant dans ses spectacles des aspects plus théatraux, Just Before (1997), ou des vidéos comme Erwartung (1995), Anne Teresa De Keersmaeker fait un retour remarqué à la danse pure avec la piéce Drumming (1998), puis son chef-d'œuvre Rain (2001) une fois encore sur la musique de Steve Reich, Music for 18 Musicians (1976). Suivront des créations plus intimistes où Anne Teresa De Keersmaeker est seule sur scène comme pour Once (2002) sur la musique de Joan Baez, ou accompagnée de quelques danseurs comme pour Desh et Raga for the rainy season (2005) utilisant la musique traditionnelle indienne et le chef-d'œuvre de John Coltrane , A Love Supreme.

La chorégraphe présente au théatre de la ville de Bruxelles, la Monnaie, sa dernière création, en tant que compagnie en résidence.
"D'un soir un jour" est un spectacle de danse contemporaine sur des musiques de Debussy et Stravinsky mais aussi sur une nouvelle partition écrite pour la circonstance par le compositeur britannique George Benjamin.
Véritable palette graphique et chorégraphique qui varie au gré des états traversés pendant cette belle journée.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel pays, quelle riche culture, tu me fais decouvrir des personnes que je ne connais pas, je t attend dans mon petit pays pour que tu y decouvre la zwanze des marolles en damant un stoemp.
N'hésite pas a passer sur la vida de los belgas

tyf a dit…

je crois que je n ai jamais vu une de ses representations.
je vais me renseigner et aller voir ça ma lair bien beau!

tchieutchieu a dit…

Quel pays, quelle riche culture... hihihi... Ouaich ac c kanagan au bout du fil, ça me fait delirer de laisser un ptit message sur ton... blog. Bref t a dû recevoir mon mail, on part au sziget festival debut août à budapest pour les motivés. Mon message fait bien tâche ici j'arrête. A bientôt poulette et plein de bonnes choses. mat