Hypocrisie ...

Le cyclisme est l'une des disciplines sportives les plus touchées par les affaires de dopage, et un climat de suspicion généralisée s'est logiquement développé ces dernières années. Dans certains cas, les doutes sont justifiés...

Ces dernières semaines, les aveux de dopage tombent en rafale , sur le cyclisme allemand notamment . Après Jef d'Hont, l'ancien soigneur de l'équipe Telekom, qui a révélé, dans "Mémoires d'un soigneur publiées en avril" , comment des coureurs de la formation allemande
avaient eu recours à l'EPO dans les années 1990, après Udo Bölts, triple champion d'Allemagne,
qui a démissionné de ses fonctions de directeur sportif de l'équipe Gerolsteiner , deux médecins et un coureur de renom ont à leur tour reconnu leurs pratiques dopantes.
Lors d'une conférence de presse, Erik Zabel, 36 ans, six fois meilleur sprinteur du Tour de France, a admis s'être "dopé à l'EPO lors du Tour de France 1996" après avoir entendu parler dans le peloton des "rumeurs sur un produit miracle".
Présent au côté d'Erik Zabel, Rolf Aldag, ancien coureur de Telekom et actuel manageur de
l'équipe T-Mobile, a expliqué que "cela se faisait en petit comité, chacun dans son coin, ce n'était pas quelque chose dont on était fier". "Ce sport avait et a toujours un énorme problème avec le dopage", a-t-il ajouté.

Le cyclisme vit dans l'hypocrisie depuis des décennies, hypocrisie où tout le monde est complice et où ce sont les coureurs qui paient de leurs vies les pots cassés. Malgré les effets d'annonce, le dopage est plus performant chaque année, et le tour va de plus en plus vite. L'image du sport professionnel devient désastreuse. Mais il en faudrait aparemment plus pour que de réelles décisions soient prises?



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